Le terme « hypnose » vient du mot grec « hupnoein » qui signifie endormir. L’hypnose fait référence à un état modifié de conscience également appelé « transe », au cours duquel l’individu est entre l’état de veille et de sommeil. Cet état est naturel et expérimenté chaque jour : lorsqu’on lit un bon livre, qu'on regarde un film qui nous transporte, qu’on regarde un feu attentivement, qu’on perd temporairement la notion du temps au volant d’une voiture ou, tout simplement, lorsqu’on est “dans la lune ». La thérapie par l’hypnose vise à rendre accessibles au sujet des ressources peu exploitées de son cerveau et à activer ses pouvoirs d’auto guérison à l’aide de suggestions réalisées durant cet état modifié de conscience.
L’hypnose est efficace dans de nombreuses problématiques, nous présenterons ci-dessous celles qui ont fait l’objet d’études scientifiques.
Une étude a montré les effets positifs de l’hypnose sur la perte de poids chez des individus obèses. En effet, les suggestions hypnotiques avaient permis de modifier leurs habitudes alimentaires, ce qui fût à l’origine de la perte de poids, mais également d’améliorer leur image corporelle.
En s’attaquant à la cause sous-jacente du stress et en modifiant ses perceptions, l’hypnose permet de réévaluer avec peu d’efforts ses automatismes et sa vision du monde et il devient alors facile d’apprendre à bien vivre les stress normaux et à se libérer des stress superflus.
De nombreuses études ont démontré que 6 mois après une séance, le taux d’abandon du tabagisme se situait entre 30 % et 40 %. Une étude plus récente a montré que des séances d’hypnose seraient plus efficaces que des substituts nicotiniques pour traiter la dépendance à la cigarette.
Pendant la grossesse, l’hypnose peut contribuer à réduire petit à petit l’anxiété vis-à-vis de l’accouchement et ainsi créer un climat de confiance favorable au travail et à l’accouchement. Elle permet également de modifier et d’améliorer les perceptions corporelles de la femme enceinte.
Certaines études ont montré que l’hypnose permettait d’améliorer de façon significative les douleurs abdominales, les habitudes de défécation, la distension abdominale, l’anxiété et la dépression associée à ce syndrome. De plus, il semble que ces bénéfices persistent à moyen terme (2 ans et plus). À plus long terme (5 ans), la pratique de l’hypnose contribuerait à une amélioration des symptômes et à une diminution de la consommation de médicaments.
Chez les sujets psychotiques où le rapport à la réalité est altéré, l'hypnose ne doit être pratiquée que par des médecins spécialisés.
Pour la même raison, bien que l'efficacité de l'hypnose dans le traitement des addictions soit prouvée; elle est déconseillée aux sujets ayant consommé des drogues ou de l'alcool peu de temps avant la séance.